Un titre qui accroche

Invitée par le collectif HSH pour les deux jours du festival Microphasme, salon de la microédition, tu n’auras de cesse de frapper sur ta machine, ce que tu vois, que tu entends, que tu penses et ressens. Une chronique subjective, une méditation active, la tentative de retenir ce qui vaut de ne pas s’envoler trop loin. Ce seront deux livres in situ et une lecture au bout avec un musicien qui n’était pas prévu. Ce seront aussi quelques traits offerts par des dessinateurs ci-présents, au pied levé, sur des feuilles qui deviennent quelques pages de ces livres. Ce sera : secoue-moi la langue et vivre son murmure et la maison paupières, l’espoir foui en chaque livre d’être un refuge ouvert. Les surprises de l’improvisation jouent sans doute le même rôle, dans la poésie, que le suspense enté sur cet art de la chute qui compose nos histoires. Et puis comme dans la vie, on y va sans brouillon ni possible retouche.

[En arrivant au Forum, la Maison de l’Architecture de Normandie où ça se passe, sur le mur blanc derrière ta table de travail, tu accroches un long livre unique, frappé plus de six ans auparavant. Et tu peux tranquillement le lire en cliquant, dans la colonne LANGAGE de ce site, sur l’onglet Bio-encyclopédie.]