Le Voltijeune

Tu reviens à la cité Auriol et ce sont notamment trois journées pleines d’ateliers d’écriture avec des classes de CM2 et de 6e. Les élèves de primaire, tu les entraînes dehors écrire sur le motif, poser leurs yeux sur le terrain de leur propre vie. Le reste du temps, postée comme d’habitude sous le micocoulier, tu frappes un roman qui tourne autour de l’enfance, croisant des mamies elles-mêmes à l’origine de tripotées de petits-mômes. Et quelque chose essaime : le mercredi, une des élèves qui habite sur place vient t’apporter sa lettre poétique soigneusement rédigée, puis formule le désir d’aussi frapper sur ta machine. La relève est en cours.

[Sur la deuxième photo, la lettre manuscrite est de Maélis.]