Radio Ananas

Nouvelle semaine de résidence à la Cité Auriol avec les habitant.e.s et Joël Thépault, sculpteur, bricoleur et jardinier, fin connaisseur d’art brut, toujours à vouloir faire sans trop savoir avant ce qui va arriver. Entre-autres, nous accueillerons la radio locale RLP pour une émission sur place en début de semaine, à propos des jardins d’hier et d’aujourd’hui. À la fin nous ferons un modeste brasero patates avec les récoltes du jardin 62, le jardin anciennement ouvrier que nous entretenons un peu plus loin le long des rails depuis 7 ans. Pour le reste ce sont chaque fois des conversations qui prennent le goût de poésie, spontanée, épaisse et volatile, anarchiste, jubilatoire et apotropaïque. Ça signifie que ça conjure le mauvais sort. Les ondes bien ouvertes, tu te glisses dans les mots comme pour noter les basses de la suite d'une légende savoureuse et banale.

L’émission de RLP est accessible à cette adresse: https://www.radioslibresenperigord.com/audio/quartier-dete-2025-jacqueline-auriol-1-jardinots-et-interstices24/

Cette semaine, il fut aussi question d’un projet futur que nous envisageons dans le quartier, à savoir l’ouverture de la Cambuse, une cuisine-cantine, à côté du Cockpit : le rêve de la Cambuse est un texte que vous pouvez lire dans la colonne LANGAGE sous le titre Rêver la Cambuse.

[Voir aussi dans la colonne ACTION et dans l’ordre chronologique : Gourmande, Avec eux, chez eux, pour eux, Abolir la question, En chantier enchantée, Encore délivre, Des nouvelles du coin, N’importe quoi sans doute pas n’importe comment, S’il vous plaît dehors, Ici nous repeuplons, La base de ruines et le champ vie, Maintenant, Pleine terre, Popopo (poésie politique et populaire), Le jardin de paille, La bombe orange, Le Voltijeune, Comme à la maison, Chamiers City une odyssée, Mission ça déménage, Art précaire, Le auvent,Fantôme fente homme, Sortir de la boue, Abrupt, Puzzle ou les regards, Autrement, Au moins entre deux, Fragments (71 morceaux choisis), Le monde des circonstances, Ça déchire, Tableau vivant, Un brin de gaieté ne fait pas de mal et Là. Vois. L’acte est.]