Caissière le dimanche
juin 2017
Genève / Festival Baz’art
En 5 heures quelques 5 mètres de rouleau de caisse frappé à la machine à écrire depuis le balcon d’un appartement généreusement prêté, donnant sur une rue agitée le temps d’un week-end. Il faut patienter pour accéder au texte, mais non peut-être pas pour être touché par le geste. Les sourires et les regards curieux ne sont pas indisponibles. Donc : longue méditation active sur ce qui a lieu ici-bas quand nous produisons du culturel chaleureux, aussi sur ce qui n’est pas visible, ce qui irrigue nos existences, ce qui les traverse paradoxalement, ce qui les tourmente, les allège, les densifie, nous amuse et nous constitue. La lecture ultérieure suppose une forme de dextérité à deux fois trois doigts, très pratique dans le train, dit-on.